Le poids de ta tête sur mon épaule quand tu t’abandonnes. Ton petit soupir à peine perceptible juste avant que tu t’endormes. L’odeur de tes cheveux, et leur douce folie. Ta petite bouche en cœur qui laisse entrevoir tes petites palettes parfaites. Ton sourire moqueur, avec ton nez plissé, comme le mien, quand tu fais une des tes blagues préférées et que tu attends que je ris. Ton regard, dans cette attente, confiant, convaincu. Tes bras tendus vers moi quand tu veux te perdre dans les miens. Ta respiration plus forte, quasi sifflante, quand tu te dévoues à un de tes nombreux projets ambitieux.
Tes projets!
Le déclic dans tes yeux, tes petits pas empressés pour le mettre à exécution, ta motivation acharnée.
Pis tes petites couettes bouclées dans ton cou! Ces petites couettes parfaites dans ton cou parfait à l’odeur parfaite. Ton grain de beauté sur l’omoplate droite. Tu as un grain de beauté sur l’omoplate droite! Tout de toi m’émerveille. Tu es merveilleux.
Profiter du moment présent, bien évidemment.
Mais comment on fait pour tout absorber, pour tout conserver, pour ne rien oublier.
Au petit matin, mon nez dans tes cheveux, je respire, et je ne souhaite plus me rendormir, parce que je veux respirer encore et encore, consciemment, vivre le nez dans tes cheveux, faire le plein de toi abandonné contre moi pour profiter, profiter, profiter et ne jamais oublier.
Je te colle juste assez pour que tu sentes mon étreinte comme un rêve.
Aujourd’hui, maintenant.
Je t’aime, que je te chuchote à l’oreille.
Le premier je t’aime. Le 482948932439043298324eme je t’aime.
J’attends ton réveil, ton premier sourire. Ton 44399049014323998389893eme sourires.
Je fonds comme au premier.
Nos cœurs sont pleins, toujours.
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